Le 25/03/2015 à 18:28 par Anon - Site web Je faisais un petit tour dans la rue aujourd'hui, quand, en passant devant un hôpital, deux hommes, la quarantaine, s'approchent vers moi et me demandent : "Pensez-vous que la bonté peut changer le monde ?".
Candide, je réponds que pourquoi pas. Je me tate encore entre savoir si ils vont me demander des sous ou alors si ils font parti de quelque mission évangélique. Ils ne ressemblent pas à des sans abris, et me disent rapidement qu'il ne s'agit pas d'une question d'argent.
Ils parlent un peu chacun à leur tour, se renvoyant la balle, parlent de la place des rapports humains dans le monde, se plient à mes arguments alors que la seconde d'avant ils émettaient des propos contraires.
Bref, ils me brossent dans le sens du poil, et mènent discrètement la discussion vers la spiritualité.Ils se défendent d'appartenir à une quelconque religion, encore moins à une secte.
Un lance une perche prudente en disant qu'il est croyant, mais comme je n'y réagis pas, il change vite de sujet. Il fait froid, ça fait un bon quart d'heure qu'on papote, je leur demande donc quel est ce mouvement, à les entendre idyllique et fait de gens de bonne volonté, auquel ils appartiennent. Je cite les témoins de Jéovah, Raël...
Ils sourient et s'en défendent. Ils me disent qu'ils sont inclassables, sans hiérarchie, qu'ils forment un mouvement spontané d'hommes et de femmes voulant oeuvrer pour le bien du monde en menant une vie ouverte sur les autres, non mercantile. Ils finissent par lacher le nom de leur organisation : "on nous appelle les pèlerins d'Arès", comme si le nom venait d'ailleurs, de gens extérieurs au mouvement "on nous appelle". Je décide de mettre fin à l'entretien, leur disant que je dois maintenant filer.
Presque naturellement, comme si c'était accessoire et qu'il avait complètement oublié qu'il en avait dans sa poche, l'un des deux hommes me tend un petit tract, sur lequel sont inscrites quelques pensées humanistes, et surtout les coordonnées de leur local. En rentrant chez moi, je commence bien entendu par taper dans google "secte arès", et bien entendu, les liens sont sans appel. Le rapport parlementaire sur les mouvements sectaires de 1996 le cite comme une secte de 500 à 2000 adeptes, sous le nom de "l'oeil s'ouvre", qui est une de ses nombreuses dénominations. Voici le lien du site prevensecte sur cette secte :
http://www.prevensectes.com/ares1.htm
En lisant les témoignages, outre les "révélations" farfelues et la parole de Dieu directement transmise au gourou, j'ai trouvé un concept qui fait, même si la secte s'en défend, un peu mercantile : les adeptes doivent verser au gourou ce qu'il appelle la demi dime, qui correspond à 5% des revenus annuels de chacun.
Le 28/03/2014 à 16:55 par Air V - Site web Je faisais un petit tour dans la rue aujourd'hui, quand, en passant devant un hôpital, deux hommes, la quarantaine, s'approchent vers moi et me demandent : "Pensez-vous que la bonté peut changer le monde ?".
Candide, je réponds que pourquoi pas. Je me tate encore entre savoir si ils vont me demander des sous ou alors si ils font parti de quelque mission évangélique. Ils ne ressemblent pas à des sans abris, et me disent rapidement qu'il ne s'agit pas d'une question d'argent.
Ils parlent un peu chacun à leur tour, se renvoyant la balle, parlent de la place des rapports humains dans le monde, se plient à mes arguments alors que la seconde d'avant ils émettaient des propos contraires.
Bref, ils me brossent dans le sens du poil, et mènent discrètement la discussion vers la spiritualité.Ils se défendent d'appartenir à une quelconque religion, encore moins à une secte.
Un lance une perche prudente en disant qu'il est croyant, mais comme je n'y réagis pas, il change vite de sujet. Il fait froid, ça fait un bon quart d'heure qu'on papote, je leur demande donc quel est ce mouvement, à les entendre idyllique et fait de gens de bonne volonté, auquel ils appartiennent. Je cite les témoins de Jéovah, Raël...
Ils sourient et s'en défendent. Ils me disent qu'ils sont inclassables, sans hiérarchie, qu'ils forment un mouvement spontané d'hommes et de femmes voulant oeuvrer pour le bien du monde en menant une vie ouverte sur les autres, non mercantile. Ils finissent par lacher le nom de leur organisation : "on nous appelle les pèlerins d'Arès", comme si le nom venait d'ailleurs, de gens extérieurs au mouvement "on nous appelle". Je décide de mettre fin à l'entretien, leur disant que je dois maintenant filer.
Presque naturellement, comme si c'était accessoire et qu'il avait complètement oublié qu'il en avait dans sa poche, l'un des deux hommes me tend un petit tract, sur lequel sont inscrites quelques pensées humanistes, et surtout les coordonnées de leur local. En rentrant chez moi, je commence bien entendu par taper dans google "secte arès", et bien entendu, les liens sont sans appel. Le rapport parlementaire sur les mouvements sectaires de 1996 le cite comme une secte de 500 à 2000 adeptes, sous le nom de "l'oeil s'ouvre", qui est une de ses nombreuses dénominations. Voici le lien du site prevensecte sur cette secte :
http://www.prevensectes.com/ares1.htm
En lisant les témoignages, outre les "révélations" farfelues et la parole de Dieu directement transmise au gourou, j'ai trouvé un concept qui fait, même si la secte s'en défend, un peu mercantile : les adeptes doivent verser au gourou ce qu'il appelle la demi dime, qui correspond à 5% des revenus annuels de chacun.
"Tout bien que tu détiens est un soucis qui te retient, gloire à skippy", comme diraient les inconnus.
(Gourou Michel Potay)
Livre d'or
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Je faisais un petit tour dans la rue aujourd'hui, quand, en passant devant un hôpital, deux hommes, la quarantaine, s'approchent vers moi et me demandent : "Pensez-vous que la bonté peut changer le monde ?".
Candide, je réponds que pourquoi pas. Je me tate encore entre savoir si ils vont me demander des sous ou alors si ils font parti de quelque mission évangélique. Ils ne ressemblent pas à des sans abris, et me disent rapidement qu'il ne s'agit pas d'une question d'argent.
Ils parlent un peu chacun à leur tour, se renvoyant la balle, parlent de la place des rapports humains dans le monde, se plient à mes arguments alors que la seconde d'avant ils émettaient des propos contraires.
Bref, ils me brossent dans le sens du poil, et mènent discrètement la discussion vers la spiritualité.Ils se défendent d'appartenir à une quelconque religion, encore moins à une secte.
Un lance une perche prudente en disant qu'il est croyant, mais comme je n'y réagis pas, il change vite de sujet. Il fait froid, ça fait un bon quart d'heure qu'on papote, je leur demande donc quel est ce mouvement, à les entendre idyllique et fait de gens de bonne volonté, auquel ils appartiennent. Je cite les témoins de Jéovah, Raël...
Ils sourient et s'en défendent. Ils me disent qu'ils sont inclassables, sans hiérarchie, qu'ils forment un mouvement spontané d'hommes et de femmes voulant oeuvrer pour le bien du monde en menant une vie ouverte sur les autres, non mercantile. Ils finissent par lacher le nom de leur organisation : "on nous appelle les pèlerins d'Arès", comme si le nom venait d'ailleurs, de gens extérieurs au mouvement "on nous appelle". Je décide de mettre fin à l'entretien, leur disant que je dois maintenant filer.
Presque naturellement, comme si c'était accessoire et qu'il avait complètement oublié qu'il en avait dans sa poche, l'un des deux hommes me tend un petit tract, sur lequel sont inscrites quelques pensées humanistes, et surtout les coordonnées de leur local. En rentrant chez moi, je commence bien entendu par taper dans google "secte arès", et bien entendu, les liens sont sans appel. Le rapport parlementaire sur les mouvements sectaires de 1996 le cite comme une secte de 500 à 2000 adeptes, sous le nom de "l'oeil s'ouvre", qui est une de ses nombreuses dénominations. Voici le lien du site prevensecte sur cette secte :
http://www.prevensectes.com/ares1.htm
En lisant les témoignages, outre les "révélations" farfelues et la parole de Dieu directement transmise au gourou, j'ai trouvé un concept qui fait, même si la secte s'en défend, un peu mercantile : les adeptes doivent verser au gourou ce qu'il appelle la demi dime, qui correspond à 5% des revenus annuels de chacun.
Je faisais un petit tour dans la rue aujourd'hui, quand, en passant devant un hôpital, deux hommes, la quarantaine, s'approchent vers moi et me demandent : "Pensez-vous que la bonté peut changer le monde ?".
Candide, je réponds que pourquoi pas. Je me tate encore entre savoir si ils vont me demander des sous ou alors si ils font parti de quelque mission évangélique. Ils ne ressemblent pas à des sans abris, et me disent rapidement qu'il ne s'agit pas d'une question d'argent.
Ils parlent un peu chacun à leur tour, se renvoyant la balle, parlent de la place des rapports humains dans le monde, se plient à mes arguments alors que la seconde d'avant ils émettaient des propos contraires.
Bref, ils me brossent dans le sens du poil, et mènent discrètement la discussion vers la spiritualité.Ils se défendent d'appartenir à une quelconque religion, encore moins à une secte.
Un lance une perche prudente en disant qu'il est croyant, mais comme je n'y réagis pas, il change vite de sujet. Il fait froid, ça fait un bon quart d'heure qu'on papote, je leur demande donc quel est ce mouvement, à les entendre idyllique et fait de gens de bonne volonté, auquel ils appartiennent. Je cite les témoins de Jéovah, Raël...
Ils sourient et s'en défendent. Ils me disent qu'ils sont inclassables, sans hiérarchie, qu'ils forment un mouvement spontané d'hommes et de femmes voulant oeuvrer pour le bien du monde en menant une vie ouverte sur les autres, non mercantile. Ils finissent par lacher le nom de leur organisation : "on nous appelle les pèlerins d'Arès", comme si le nom venait d'ailleurs, de gens extérieurs au mouvement "on nous appelle". Je décide de mettre fin à l'entretien, leur disant que je dois maintenant filer.
Presque naturellement, comme si c'était accessoire et qu'il avait complètement oublié qu'il en avait dans sa poche, l'un des deux hommes me tend un petit tract, sur lequel sont inscrites quelques pensées humanistes, et surtout les coordonnées de leur local. En rentrant chez moi, je commence bien entendu par taper dans google "secte arès", et bien entendu, les liens sont sans appel. Le rapport parlementaire sur les mouvements sectaires de 1996 le cite comme une secte de 500 à 2000 adeptes, sous le nom de "l'oeil s'ouvre", qui est une de ses nombreuses dénominations. Voici le lien du site prevensecte sur cette secte :
http://www.prevensectes.com/ares1.htm
En lisant les témoignages, outre les "révélations" farfelues et la parole de Dieu directement transmise au gourou, j'ai trouvé un concept qui fait, même si la secte s'en défend, un peu mercantile : les adeptes doivent verser au gourou ce qu'il appelle la demi dime, qui correspond à 5% des revenus annuels de chacun.
"Tout bien que tu détiens est un soucis qui te retient, gloire à skippy", comme diraient les inconnus.
(Gourou Michel Potay)